Bon, impossible d'être à Porto sans faire un tour du côté des caves de Porto, de l'autre côté du Douro, dans le quartier de Vila Nova de Gaïa.On se la joue donc façon "pont de Brooklyn" en traversant le pont Dom Luis I à pied, par le tablier supérieur, réservé aux tramways et aux piétons. Pas de voitures ni de bus. Là bas, tout en bas, la Ribeira est doucement éclairée par la lumière du matin.
Une fois en face, on profite un moment du panorama. Les boucles du Douro, le trafic des bateaux, la ville de l'autre côté... Puis on redescend vers les quais par des ruelles vraiment très raides.
Le long du quai, les bateaux qui acheminaient autrefois le Porto depuis les vignes en amont, tanguent
doucement.
Evidemment, ils ne sont plus là que pour les objectifs des touristes, mais quand même...On y retrouve une multitude de caves, certaines hyper connues, d'autres beaucoup moins. Toutes semblent proposer à peu près la même chose : une visite commentée des chais -gratuite- suivie d'une dégustation -payante.
On décide de faire confiance à Monsieur GéoPortugal, notre guide, qui recommande ceux de Ferreira. çà tombe bien, une visite en français va démarrer ! Bientôt, l'élaboration du Porto, qu'il soit blanc, tawny ou ruby, ses arômes, son vieillissement, sa classification n'ont plus de secret pour nous.
Et la visite se termine ? dans la salle de dégustation ! Entièrement décorée d'azulejos. On a choisi la dégustation "prestige", donc on a droit à 3 verres. Un blanc, dit Lagrima, deux ruby, un classique et un plus prestigieux, LBV, issu d'une seule -bonne- année de production. Petit bonus perso, une discussion intéressante avec avec nos voisins de table qui font partager leurs approches. Lui, est parisien et fromager affineur, elle bretonne et ostréicultrice. Au Maroc...
